Jeudi 13 novembre 2014
Comme je suis arrivée bien tard la veille à Kobe à cause du retard considérable des avions, ma découverte de la ville s’en voit bien réduite.
Je sélectionne pour ma journée une escapade au Mont Rokko puis un tour sur le port de Kobe.
La balade au Mont Rokko permet de profiter d’un beau point de vue sur la baie d’Osaka. C’est aussi un autre moyen d’accéder à Arima Onsen en téléphérique, cette jolie petite ville que j’avais visitée en 2012. J’y avais été en train depuis Osaka et cela avait été une belle succession de trains.
Pour accéder au Mont Rokko, ce n’est pas un parcours très simple non plus depuis Kobe à seulement une dizaine de kilomètres.
Depuis la gare JR de Sannomiya, je commence par prendre un train jusqu’à la gare de Rokkomichi. Puis de la sortie nord de la gare, il me faut prendre le bus de la ligne 16 jusqu’à la station basse du funiculaire, la Rokko cable Shita. J’y achète mon pass pour le cable car et le bus à 1350 yens.
Un joli funiculaire nous fait monter jusqu’à 700 mètres de haut à la station Rokko cable Sanjo sur des rails à flanc de colline. Les couleurs d’automne sont déjà là.
Je suis la seule à l’intérieur, la belle rame est toute à moi.
Quand j’arrive à la station haute, les bus nous attendent à la sortie pour nous conduire en une dizaine de minutes à des attractions comme un jardin botanique, un musée ou le bel observatoire Rokko-Shidare. Le bus poursuit sa route vers la station de départ du téléphérique pour Arima Onsen.
Au moment où j’écris ce paragraphe, je m’aperçois que je suis vraiment passée à côté de ce lieu qui offre bien plus que ce que j’en ai vu. Je n’y ai fait qu’un rapide tour et je suis passée à côté de l’observatoire Shidare sans aller le découvrir depuis l’intérieur.
Puis je suis repartie vers le funiculaire en bus où se situe l’observatoire de Tenran. Malgré la belle météo, la vue ce matin n’est pas la meilleure avec le soleil de face.
De façon incongrue, se trouvait là une sculpture faite de bric et de broc. J’y ai aussi vu un tout mini sanctuaire.
Une grosse demi-heure plus tard, j’avais fait la route inverse et me suis posée dans un café en centre ville. Avec du Beck en fond sonore j’ai trouvé ce qui se rapproche le plus d’un bar basque au Japon. Il est écrit pintxo sur le tableau noir.
Je pars ensuite vers le port avec le city loop bus à 660 yens le pass-journée, pour voir la sublime tour de Kobe.
Avec le ciel d’un bleu franc, sa haute structure de 108 mètres rouge sang tranche vraiment le nez en l’air.
A proximité de la tour de Kobe, il y a pas mal de distractions touristiques comme des petites croisières en bateau, le parc Meriken et le musée maritime avec sa belle construction blanche en forme de voilure.
Il y a aussi un gros centre commercial, Harborland juste à côté d’une grande roue.
J’ai passé trois heures à me balader dans le coin. Et pour attendre la nuit et contempler la vue sur le port illuminé, je me suis laissée tenter par une balade en bateau. Des jeunes filles habillées en matelot haranguent les passants pour une mini croisière à 600 yens et c’est avec seulement une dizaine d’autres passagers que je suis montée sur le petit bateau. Avec une conso offerte, je me suis posée sur un des bancs du bateau en regardant la baie. Un café, une cigarette et le bruit des mouettes.
Kobe, la nuit est superbe avec son port et sa grande roue illuminés. J’ai fait un rapide tour à Harborland pour manger un morceau et j’ai encore craqué pour un plat de tonkatsu.