Jeudi 11 Avril 2019 – Matin
Grosse journée aujourd’hui !
Qui commence par un assez long trajet en train depuis Kyoto pour aller sur la côte nord de la préfecture de Kyoto au bord de la mer du Japon. Je retourne à Amanohashidate mais cette fois-ci je pousse la balade jusqu’à Ine distante d’une vingtaine de kilomètres.
Ine est très connue pour la beauté de son village de pêcheurs et plus particulièrement pour ses funaya qui sont des maisons de pêcheurs en bois au bord de l’eau tout le long du port. Les maisons sont à la fois maisons d’habitation au premier étage et hangars à bateaux au rez de chaussée qui donne directement sur l’eau. Toutes ces maisons-hangars en bois foncé accolées entre elles font un ensemble très pittoresque et charmant.
Il me fallait arriver de bonne heure à Amanohashidate pour avoir le temps de visiter le petit village de pêcheurs de Ine.
Deux heures après mon départ de la gare de Kyoto, je descends du somptueux train, le Limited Express Tango Relay à 09h30 pour vite attraper un bus qui passe à la gare de Amanohashidate. Il s’agit de ne pas le louper car il n’y en a qu’un toutes les heures.
Un quart d’heure plus tard, je monte dans le bus de ville à 400 yens. Un chouette trajet le long de la côte mais qui va mettre quand même une petite heure pour faire 20 km. Ça devient longuet car mes voisines de bus me jacassent en chinois dans les oreilles depuis le départ. Moi qui pensait être tranquille pour cette destination, c’est raté.
Le bus fait un premier arrêt à l’embarcadère des bateaux de tourisme d’Ine. Finalement je descends de suite pour me payer le luxe de la balade dans la baie afin d’avoir une belle vue sur les funaya.
Evidemment, la vingtaine de touristes qui étaient dans le bus descend avec moi et nous attendons le retour du bateau pour y monter à notre tour.
La balade ne coûte que 800 yens soit environ six euros pour un tour de 20 minutes. Ça va.
Ils ont la bonne idée de mettre en vente des sachets de biscuits de type « Curly » pour donner aux mouettes qui sont très nombreuses autour de nous.
En montant sur le bateau, je vois pour la première fois un panneau d’avertissement attaché à un poteau disant de se méfier des rapaces quand on donne à manger aux mouettes.
Ha ! Enfin j’ai la confirmation que ces oiseaux n’hésitent pas à piquer sur nous si on a un truc à grignoter dans les mains, comme je le craignais à Fukuoka.
Je monte sur le pont supérieur en prenant soin de me mettre loin des touristes qui se font bouffer les doigts en poussant des cris de frayeur. C’était pourtant évident vu tous les rapaces qui nous tournaient autour …
La vue sur les funaya est franchement jolie naviguant dans deux petites baies au milieu de petits îlots par ci par là, une belle eau bleue intense et un soleil un peu timide mais présent.
On quitte la première petite baie où se situe l’embarcadère pour rejoindre la baie principale où se trouvent un bien plus grand nombre de funaya. Les hangars à bateaux anciens et très bien conservés sont alignés sur les deux rives de la baie.
Il y en a vraiment un grand nombre et le tour se déroule assez vite le temps de longer les côtes, à quelques dizaines de mètres des funayas, parmi les cris des touristes à qui il restait encore quelques doigts intacts.
En rentrant à l’embarcadère, on retourne dans la première petite baie.
Maintenant que j’ai vu les funaya par la mer, je vais aller y voir d’un peu plus près par la terre ferme.
Je me rends ensuite au centre du village à un kilomètre et demi et le soleil se cache pas mal mais on peut voir un peu mieux les hangars à bateaux.
Nous ne sommes qu’une dizaine à partir vers le centre.
Que des touristes. A part nous, le village semble désert. Je n’ai croisé q’une seule personne qui vivait là.
Je laisse les touristes prendre de l’avance pour être tranquille et prendre mes photos.
Une première halte à peine partie pour admirer la première baie depuis le petit port.
Dans la rue principale, les maisons traditionnelles souvent décorées de mobiles, de fleurs et autres petites décorations.
Un petit coup d’œil sur le côté pile du hangar à bateaux et sur la belle vue de la baie depuis le quai qui est accessible à tous par endroits.
Au centre du village il n’y a pas grand-chose d’ouvert. D’ailleurs, plus exactement, tout est fermé. A ma grande déception il n’y a même pas de supérette-konbini, tellement nombreuses habituellement, pour que je puisse m’acheter à manger donc je mangerai plus tard.
Arrivée à ce qui semble être le centre du village, on est bien placé au creux de la baie et du coup on est beaucoup plus proche des hangars à bateaux qu’on peut bien mieux photographier.
A part les funaya, il n’y a pas d’animation dans les alentours. Un homme un peu tout seul peint le paysage sur une toile et les quelques touristes s’affairent autour de lui.
Afin d’avoir le temps de profiter d‘Amanohashidate pendant l’après-midi je me résigne à prendre le prochain bus en sens inverse.
Cette fois-ci, au retour, je ne fais qu’une demi-heure de bus pour 200 yens car je descends à l’arrêt du téléphérique, sur le versant nord du banc de sable qui coupe la baie d’Amanohashidate.