Himeji – 2017

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Samedi 18 Novembre 2017


Il est six heures du matin quand j’ouvre les yeux, toujours décalée par le jet-lag. Mais c’est tant mieux pour bien profiter des journées ici car le soleil se couche très tôt vers cinq heures.

Il pleut quand je quitte Okayama mais juste une petite bruine qui ne m’incite pas à acheter le parapluie transparent à 500 yens que je ramène à chaque voyage. Je trouve cela fascinant de pouvoir se poser la question : « il pleut, est ce que je m’achète un parapluie ? » quand en France cela serait « il pleut, où vais-je trouver un parapluie ? ». Il y a des konbinis à tous les coins de rue et même dans les plus petites villes et on peut y trouver n’importe quoi de première nécessité à n’importe quelle heure. Un luxe pour les gens un tantinet non prévoyants. De même, il y a des toilettes partout et propres et gratuites évidemment pour enfoncer le clou à leurs équivalentes françaises. On en trouve dans toutes les gares, dans tous les centres commerciaux, eux-mêmes très nombreux, où elles sont parfois hyper luxueuses.


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Je pars pour Himeji où j’ai réservé deux nuits afin d’avoir une journée pleine pour monter à Tottori sur la côte nord, face à la Corée. Le trajet ne dure qu’une demi-heure, je suis limite un peu déçue tellement j’aime voyager dans leurs trains.

J’ai toute la journée pour revoir le somptueux Château blanc d’Himeji et son jardin Koko-en. Cela avait été un grand moment de mon voyage 2014 alors que les travaux de restauration du château etaient enfin terminés depuis quelques semaines et que la gigantesque bâche qui le recouvrait avait été enlevée.


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J’arrive en gare d’Himeji où une compagnie de train crée l’animation avec des danses et des jeux.
Une animatrice demandait à la petite foule réunie d’une trentaine de badauds de lever la main et d’afficher un nombre de doigts au hasard et si elle disait le chiffre correspondant au même moment alors les gagnants restaient en lice pour rejouer jusqu’à ce qu’il ne reste que deux ou trois personnes qui se voyaient remettre des biscuits ou chocolats.
Ceux qui n’avaient pas le bon nombre de doigts levés se reculaient très honnêtement. Ceci illustre bien l’état d’esprit des japonais avec une discipline bien à eux. A mon avis cela ne marcherait pas chez nous …
Je me suis marrée (intérieurement bien sûr) car dans le public il y avait un gars en manteau noir d’une quarantaine d’années qui avait un air assassin de mafieux incroyable et qui levait sa main comme les autres pour tenter de gagner sa boîte de gâteaux. Bon il a perdu mais il n’a pas quitté son air mauvais de tout le jeu.

Aux abords de la gare, je cherche un restau car il commence à faire faim et prends mon courage à deux main pour passer la porte et les noren rouges d’un tout petit restau de ramens (ici), le Hiryu Ramen (j’ai pu voir après coup que les critiques ne sont pas terribles). C’est un espèce de boui-boui aux abords immédiats de la gare qui avait la carte en devanture, sans quoi je n’aurais pas osé rentrer. Des gyozas et un grand bol de ramens pour 700 yens en tout !


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Le restau ne brillait pas de modernité, juste comme j’aime, authentique. Mais désert, aussi je me suis demandé si j’avais fait le bon choix. Les clients sont rentrés petit à petit ce qui m’a soulagée …

La mamie qui faisait le service était super gentille et très active. Chaque client est reçu avec un verre d’eau comme dans chaque restau d’ailleurs.

Finalement c’était assez bon, pas les meilleurs que j’ai pu manger mais en tout cas j’étais calée.

De mes recherches à l’office de tourisme de la gare, j’ai récupéré les plans de la ville et les infos pour un pass de bus : le loop bus qui comme prévu fait une boucle autour du Château puis revient à la gare. J’aime bien les pass car ça laisse un souvenir papier puisqu’au Japon chaque ticket de transport est avalé ou repris en fin de parcours puis c’est pratique et finalement rentable.

Je vais tout d’abord au jardin Koko-en car le ciel se découvre et le Château n’en sera que plus beau. Ce n’est pas l’explosion de couleurs flashies que j’avais eu la dernière fois mais ça jette quand même.


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Le jardin est plutôt grand et contient plusieurs tableaux agencés avec des bassins, érables évidemment, petits ponts, pas japonais, azalées et cerisiers.


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Puis je vais au Château sous un ciel redevenu bleu et aujourd’hui les visites sont offertes. Chouette surprise, je n’en connais pas la raison mais j’économise 1000 yens.


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On a accès à tout le site et la visite mène jusqu’en haut du donjon principal d’où on peut avoir une belle vue sur toute la ville.


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Comme à Okayama, il y a des animations rajoutées au site pour les illuminations nocturnes. Ceux sont de gros ballons blancs gonflés à l’hélium et des boules de lumières posées au sol.


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Vers cinq heures, je quitte l’enceinte du Château en croisant quelques retardataires qui pressent le pas pour tenter de rentrer et fais une halte dans le parc pour profiter du wifi gratuit.

Je repars en ville pour faire les ruelles couvertes proches de la gare et découvre de chouettes installations de terrasses protégées par des bâches qui donnent une belle ambiance.


himeji-2017-ruelle-couverte
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Je reviens le lendemain soir à mon retour de Tottori pour profiter des illuminations nocturnes accompagnées de musique. Cela attire beaucoup de monde car à chaque fois ce sont des animations très soignées et féeriques.


himeji-2017-chateau-illumination

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