Lundi 18 avril 2016, après-midi
Il y a plusieurs propositions de visites dans la région des cinq lacs et mon choix s’est porté au pif sur le village Iyashi no Sato.
Je n’en savais pas grand chose en y allant mais du coup, je n’ai pas regretté ma visite d’autant que le ciel se couvre méchamment et cela aurait été perdu pour voir le Fuji.
Avec mon pass de bus que j’ai acheté la veille, je prends un bus de la ligne verte qui passe toutes les demi-heures.
Cela prend une quarantaine de minutes pour arriver au village en longeant les rives des lacs Kawaguchi et Saiko.
Le bus nous dépose sur un grand parking un peu désert. Il y a plusieurs petits vendeurs de nourriture ambulants mais seulement de très rares touristes sur les lieux.
L’accès au village se fait le long d’un petit canal au milieu des champs et rapidement on commence à voir ces fameuses maisons aux toits de chaume.
L’entrée ne coûte que 350 yens. C’est bien peu pour découvrir la vingtaine de maisons au toit de chaumes reconstruites quatre décennies après que le typhon de 1966 a dévasté la région. C’est aujourd’hui un de ces villages-musée comme à Takayama (Hida no Sato) ou Shirakawa-go où l’on trouve des hébergements, des restaurants, des maisons dédiées à l’artisanat traditionnel local ou des petits musées et galeries. On peut aussi y louer des costumes traditionnels pour se promener dans le village et se projeter dans le passé.
Déjà, rien que l’arrivée dans le village est surprenant car il y a des cerisiers en fleurs un peu partout. Le canal qui coupe le village en deux parties est lui aussi bordé de cerisiers.
les maisons sont réparties ça et là et il n’y a qu’à déambuler sur les petits chemins.
il y a quelques courageux qui se sont amusés à revêtir des kimonos.
Ici aussi le village est assez haut pour avoir une vue dégagée sur le Mont Fuji. Bon la météo se dégrade franchement. C’est assez dingue de voir la différence par rapport à ce matin où il n’y avait pas un seul nuage.
Cela vérifie l’adage qui dit qu’il faut se lever tôt pour avoir une chance de voir le Fuji. Il est préférable du coup de passer une nuit à proximité car depuis Tokyo, le trajet étant assez long, on ne peut arriver de bonne heure. Même si j’avais eu la chance à l’automne 2017 d’avoir eu beau temps sur une virée d’un jour depuis Tokyo.
Et comme souvent, on tombe sur ces petits détails attentionnés. Par exemple, ici, quelques bouteilles de limonade prenant le frais près d’une fontaine.
En retournant sur le parking pour reprendre le bus, nous n’étions que trois ou quatre touristes à attendre. Pas énorme de visiteurs pour cet endroit très charmant et agréable. Trop peu pour les pauvres vendeurs de nourriture qui replient leurs stands alors que le village va fermer et que la pluie menace.