Une après-midi à Yokohama avant de partir – 2016

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Mardi 19 avril 2016

La ville de Yokohama mérite bien plus qu’une petite après-midi, c’est clair.
Mais il ne me reste que cette durée avant de partir du Japon, demain matin depuis l’aéroport de Haneda.
Quand mon avion décolle de cet aéroport, je préfère poser ma valise à Yokohama plutôt que Tokyo. C’est aussi loin et cela permet de se balader sur le port et de profiter d’une atmosphère plus tranquille.
Je me lève sans rush ce matin sous le ciel redevenu bleu de Kawaguchiko. Le Fuji est à nouveau découvert et je me dit que je reviendrai forcément le revoir.
A la gare de Kawaguchiko, le premier train qui m’emmène vers Yokohama est un train privé de la ligne Fujikyu. Toujours aussi kawai, le mien ce matin sera le train avec le Fuji peint un peu partout sur sa façade.



Il faut presque trois heures et deux changements pour enfin arriver à Yokohama à un peu plus de cent kilomètres. Autant les shinkansen sont ultra rapides, autant parfois les trajets hors des rails battus peuvent être assez longs. Le trajet n’est couvert qu’en partie seulement par mon Japan Rail Pass et il faut débourser une dizaine d’euros pour la portion privée.


Encore une petite partie de métro pour poser ma valise à Sakuragicho près du port et hop je vais manger un bout au musée du ramen.

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C’est un lieu très kitsch où sont regroupés plusieurs restaurants de ramen qui diffèrent par leur spécialité régionale.
C’est à quelques pas de la gare de Shin-Yokohama et l’entrée du musée est à 350 yens. Les ramen sont spécialisés en fonction des régions du Japon et j’ai jeté mon dévolu sur des ramen de Hakata, les tonkotsu ramen, dans le restaurant Najimatei avec un bouillon d’os de porc. Oui ça parait relou mais c’était excellent.

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Les restaurants sont répartis tout le tour du rez de chaussée recouvert d’un faux ciel. La décoration suggère l’époque ancienne de l’ère Edo autour des années 50 avec de mini ruelles, des petits magasins et un café très sympathique au niveau supérieur.

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Le ventre bien rempli, je retourne à Yokohama en train JR (c’est gratuit) en direction du port.
Il y a beaucoup à visiter dans cette ville mais je ne vais faire que les quartiers de Minato Mirai 21 et du Red Brick Warehouse que j’ai déjà vu en 2012 et qui m’avaient beaucoup plus.

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Le voilier Nippon Maru, un quatre-mâts à quai au port de MinatoMirai 21 et au pied de la Landmark Tower qui culmine à 296 mètres est décoré des carpes traditionnelles « koinobori ».

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Plusieurs passages conduisent vers une presqu’île artificielle qui est un lieu de promenade très agréable. A l’occasion de Pâques, les jardins sont décorés avec des petits lapins en carton pâte juste à côté des beaux bâtiments rouges de style occidental du Yokohama Red Brick Warehouse (Yokohama Akarenga Soko) qui est aujourd’hui un lieu de shopping.

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A une petite distance, on retrouve la gigantesque roue, la Cosmo Clock 21, haute de 125 mètres au milieu du parc Cosmo World avec ses manèges et ses montagnes russes.


Je me suis laissée tenter par le tour de roue cette fois-ci car je n’avais pas osé en 2012.


Ce n’est pas trop mon truc surtout avec une roue aussi haute mais pour le coup d’œil sur la ville, j’ai bien dû me pousser.
Je pourrais dire que je suis montée dans une des plus grandes roues du monde !
En face de la grande roue se dresse l’étonnant hôtel Grand Intercontinental en forme de demi lune.


Quand vient la nuit, le quartier devient féerique et tout est illuminé de couleurs vives. Les formes des buildings, la grande roue et les grands toboggans donnent à ce quartier une ambiance magique et c’est avec ces images que je vais rentrer en France, jusqu’à l’année prochaine !

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