
Lundi 18 avril 2016, à la mi-journée
Depuis que je me suis levée aux premiers rayons du soleil, le ciel est toujours bien dégagé sur les rives du lac Kawaguchi alors que je reviens de ma virée plus que matinale à la pagode de Chureito.
Comme la veille je n’avais pas eu mon image iconique du Fuji se reflétant sur la surface du lac, je retente ma chance sur cette deuxième et dernière journée à Kawaguchiko.
Cette fois-ci, je démarre mon petit tour de lac en faisant mon premier arrêt pratiquement au début de l’itinéraire de bus. Le pass à 1200 yens, que j’ai acheté la veille, court sur deux jours et je vais bien l’amortir aujourd’hui avec le tour de lac pour commencer et puis plus tard en poussant jusqu’à un autre lac à l’ouest avec les bus de la ligne verte.

Il me semble qu’ici, au sud-est du lac Kawaguchi, se trouve le coin le plus animé de la balade avec un petit concentré des activités touristiques habituelles : Balade en bateau, location de pédalos en forme de cygne (un classique !), montée en téléphérique au sommet du Mont Kachi-Kachi, restaurants et boutiques de souvenirs.

Bon, j’ai pas mal marché depuis mon réveil, alors je me paye le luxe pour 930 yens d’une balade sur le bateau « Ansoleil ». Il n’y a pas grand monde en plus sur ce petit bateau qui offre un pont au deuxième étage ouvert à 360°.

Depuis le ponton d’embarquement, il n’y a aucune visibilité sur le mont Fuji, celui-ci étant caché par des collines.

C’est donc au bout de quelques minutes seulement qu’il commence à apparaître. Les nuages ne sont pas encore venu le recouvrir et cela fait toujours quelque chose de le voir aussi imposant et tranquille.


Le lac Kawaguchi se trouve au nord du volcan et à cette heure-ci, on peut le contempler sans se brûler les yeux.

Les rives du lac sont bordées de cerisiers en pleine floraison.

La balade ne dure pas très longtemps, une vingtaine de minute et fait une boucle jusqu’au pont Ohashi qui traverse le lac.
Le pont supérieur du bateau n’est pas très grand mais largement suffisant pour la dizaine de touristes que nous étions.

Evidemment, pas question de reflet du Fuji sur les eaux du lac car il y a trop de vent.

De retour au ponton, je me dirige vers le téléphérique juste en face.

Il emmène les visiteurs à 1000 mètres d’altitude au sommet du Mont Kachi-Kachi.

Aux abords du hall d’entrée, se trouvent les mascottes du lapin et du tanuki protagonistes du conte japonais sur le Mont Kachi-Kachi.


C’est la promesse d’une belle vue dégagée mais il y a trop de monde pour moi. La file d’attente est incroyablement longue aussi je décide de m’y aventurer à pied.
Du coup, j’ai tenté de rejoindre les hauteurs par une petite allée dallée bien pentue mais pensant que je m’éloignais du but, j’ai fait demi-tour. En fait, si j’avais continué juste un peu, j’aurais trouvé les panneaux indicateurs. La balade aurait pu être très sympa.


Je reprends mon tour de lac en attendant le prochain bus. Ceux-ci sont très pittoresques et kawai comme très souvent les équipements des sites tourisques.

Les bus passent tous les quart-d’heures et j’attends à l’ombre de cerisiers pleureurs « shidare ».
Le ciel se couvre très vite à la mi-journée. Je ne fais qu’un petit arrêt au nord-est du lac, à l’embouchure des petits canaux où se trouve des parterres de petites fleurs shibazakura.


Il est presque 14H aussi je retourne à la gare de Kawakuchiko pour prendre un autre bus de la ligne verte qui va m’emmener voir le village d’Iyano no sato sur les rives du lac Saiko, un peu plus à l’ouest.
