Dimanche 15 avril 2012
Aujourd’hui c’est dimanche et j’ai lu que ce jour est plus particulièrement le jour où se retrouvent les cosplayers à Harajuku.
Je passe d’abord par Shinjuku grâce à mon pass JR et en sortant de la gare je me retrouve au milieu des grattes-ciel.
Grosse promenade dans les alentours, je cherche en vain l’office de tourisme dans l’immeuble du Tokyo Metropolitan Government, afin de voir la ville d’en haut gratos mais rien à faire je ne réussis pas à trouver l’accès.
C’est ballot mais je suis passée à côté sans le voir et donc je me promets d’y retourner avant de partir du Japon
De l’intérêt de bien préparer ses visites avant car c’est une journée où j’ai énormément marché, me suis perdue plus d’une fois et finalement j’ai perdu beaucoup de temps et d’énergie. Avec seulement quelques plans sur papier et pas de GPS c’est un peu au feeling que je me suis dirigée. Mal.
Après ce chou-blanc de l’office de tourisme, j’ai pénétré dans un parc immense pensant qu’il s’agissait du parc Yoyogi et je me suis orientée plein sud pour atteindre Harajuku. Sauf que j’étais dans le parc Gyoen, pas très loin l’un de l’autre pour ma défense, et en payant l’entrée à 200 yens cela a éveillé mes doutes. Mais un mal pour un bien le Gyoen parc est somptueux.
Tous les cerisiers sont en train de perdre leurs pétales et ils recouvraient le sol d’un fin manteau rose pâle.
Certains cerisiers, de part leurs varietés différentes, sont encore en pleine floraison et de couleurs rarement rencontrées.
Puis un moment nettement moins intéressant puisque j’ai cherché mon chemin pendant deux heures à arpenter des boulevards à la recherche de noms de rues qui quand je les trouvais ne figuraient pas sur mon plan. Grand moment de solitude ….
J’ai opté pour une pause récupératrice dans un petit resto pour manger mon pêcher mignon à savoir des gyozas (je mets la photo rien que pour vous faire saliver :-)) et quand je repars je marche au pif.
Oui j’aurais pu demander mon chemin mais dans l’appréhension de ne rien comprendre des explications j’ai préféré ne pas déranger.
De toute façon il y a souvent des grands plans dans la rue et je peux enfin me repérer grâce à la présence d’un stade de base-ball. A savoir que sur les plans le nord n’est pas forcément en haut de la carte donc ne pas hésiter à se contorsionner pour faire raccord avec sa carte. (La prochaine fois je téléchargerai une carte sur mon smartphone ;-))
Je finis par atteindre le parc Yoyogi finalement par l’entrée nord. C’est un énorme parc boisé avec une allée immense qui conduit à la sortie sud d’Harajuku.
Pour mes prochains voyages j’y retournerai plusieurs fois pour apprécier ses trésors et ses rockabillies du dimanche.
Le quartier de Harajuku n’est pas aussi fréquenté par les cosplayeurs que je l’avais imaginé.
Par contre il y a énormément de monde dans cette fameuse Takeshita Dorii.
Une rue perpendiculaire la Harajuku street est plus underground et du coup moins peuplée. On y trouve des magasins de fripes, quelques punks et des magasins de disques.
Je finis mon éreintante journée à Shibuya pour voir le fameux carrefour. Une fois sur place la nuit tombe et toutes les enseignes sont allumées.Je me poste en hauteur dans un couloir vitré de la station de métro. Spot connu pour prendre des photos mais le verre de la galerie est strié de croisillons donc c’est pas top ni pour les reflets mais je reste un bon moment à regarder ce ballet.
La station JR de shibuya est placée juste à côté de la statue du chien Hachiko. Le temps de fumer une cigarette au coin fumeur de la place et d’écouter sans comprendre cet homme avec son mégaphone, je réfléchis à un prochain voyage au Japon puis me rentre exténuée à mon hôtel.
Intégralité des photos de cette journée :
20° jour – Tokyo, Shinjuku et Shibuya |
Passer au jour suivant : Tokyo – Odaiba
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