Miyajima – 2012

Mercredi 4 avril 2012

 


 

Aujourd’hui, je suis allée à Miyajima !
Quoi ! le nom ne dit rien à personne ? Si on écrit Japon sur Google image, on voit apparaitre une des emblèmes du Japon, le Torii rouge « flottant » (un torii est un portique que l’on traverse pour pénétrer dans un sanctuaire shintoïste. Je ne vous dirai pas ce qu’est un sanctuaire shintoïste…).
En tout cas, lors de mes préparatifs, c’est une des fantastiques images que j’ai vues et je n’aurais absolument pas voulu manquer ça.


Miyajima est à une petite vingtaine de kilomètres d’Hiroshima que l’on atteint avec un charmant petit train, et le temps pourri de la veille a laissé la place à un beau ciel bleu. Cool !


Toute la journée j’en ai pris plein les yeux …
Arrivée à la gare de Miyajimaguchi, quelques dizaines de mètres plus loin,on grimpe dans le ferry qui fait la traversée jusqu’à l’île sacrée d’Itsukushima.






L’île est très vallonée et on peut grimper à son sommet sur le Mont Misen. Bon, on va dire que je manquais de temps, aussi je l’ai fait en téléphérique … Mais, heu ! c’est vrai que je manquais de temps !





Ça y est je le vois en vrai !!!! Ça cogne dans ma poitrine, comme pour un premier rendez-vous …



Je laisse le ferry repartir et je me dirige à l’extérieur de la gare maritime vers un coin fumeur pour me préparer à cette rencontre, savourer l’instant, faire durer l’attente.

Un vieux Japonais, très noble dans son kimono et ses getas (tongs en bois) m’explique que Miyajima est jumelée avec Le Mont Saint Michel. Ils ne se rendent pas compte là-haut du bol qu’ils ont, les Mont Saint Michelois.

Le torii n’est plus qu’à quelques mètres, je ne le vois pas encore mais il est là, les pieds dans l’eau. De mon banc je peux déjà admirer les cerisiers en fleur et oh ? tiens ! des daims !






Bon allez ! c’est parti !


Je ne m’attendais pas à trouver autant de daims ici. Comme à Nara, ils se baladent en liberté et se laissent caresser, parce qu’ils espèrent bien trouver à manger dans nos poches




Je vais la jouer fine en passant par la plage pour être aux premières loges et voir le Torii en laissant la foule derrière moi.


La mer se retire peu à peu et les gens commencent à se rapprocher du Torii.
Ce que je ne savais pas, c’est qu’en passant par là je pouvais accéder au sanctuaire d’Itsukushima sans payer mon ticket d’entrée. J’ai donc fait la visite du sanctuaire à l’envers en la terminant par l’entrée où la Madame m’a demandé mon ticket. En fait je n’avais pas imaginé que c’était payant tellement l’accès était facile ( à marée basse …). J’aurais pu grugé en bonne française en repassant par la plage mais on s’imprègne très vite de l’honnêteté japonaise et respecter les règles se fait naturellement.




Le Torii fait face au sanctuaire qui semble posé sur l’eau à marée haute avec derrière lui le mont Misen.





J’ai eu la chance d’assister à la célébration d’un mariage :









J’ai encore une fois bien pris le temps de la visite tellement tout est beau. Pris un milliard de photos ( vive le numérique) mais comme j’ai encore une étape importante qui est l’ascension du Mont Misen, je me hâte vers l’entrée/sortie.





Le spectacle n’en finit pas j’ai encore devant les yeux une pagode à 5 étages et des cerisiers enfin en fleur.


Mais avant de m’enfoncer dans les bois, j’ai une petite faim.
je vois pas mal de stands de belles petites choses à grignoter et mon choix se porte sur une brochette de tempuras.
je ne sais pas ce qu’il y a à l’intérieur de ces beignets mais ils ont l’air aussi appétissants que des croquetas au jambon.
Je m’installe avec mon nouvel ami le daim, sur un banc. et hoo surprise à peine j’ai croqué dans mon beignet que ça coule partout. Bon, ben, j’ai eu droit à des huitres en beignet. Mais ça va, une fois la surprise passée, je me régale et mon pote le daim me regarde lascivement pour en avoir un morceau. Que nenni !
J’ai une franche discussion avec lui et lui explique que c’est mal poli de fouiller dans le sac des filles. Heureusement d’autres touristes s’approchent avec de quoi détourner son attention et je peux finir mon en-cas tranquille.




Bon cette fois c’est la bonne je commence la balade vers le téléphérique qui va me hisser presque au sommet (535 m).
Les sentiers sont toujours très bien entretenus et parsemés de temples ou autres (des daims partout) qui me font m’arrêter sans arrêt. Et non, ce n’est pas parce que ça grimpe…






Je prends le premier téléphérique à 6 places rien que pour moi toute seule et j’avoue que je n’en ai pas mené large tellement c’est monté haut.



Premier arrêt au milieu de nulle part pour monter dans un deuxième téléphérique, plus grand celui-ci.

On continue à monter, puis finalement le téléphérique nous dépose presque au sommet. Il reste encore une grosse demi-heure de marche pour enfin contempler la vue sur la mer intérieure avec un ciel un peu voilé mais ça reste sans aucun doute un grand moment.
















Il faut se dépêcher de rentrer prendre le dernier téléphérique pour redescendre vers 17 heures car la nuit tombe tôt au Japon et une fois de retour au pied du sanctuaire, de nouveau une petite faim. Cette fois je suis sûre de ce que je choisis ( c’est marqué en anglais !) et me régale avec ce fishcake au poulpe.

Grosse journée, aujourd’hui !

 

Intégralité des photos de cette journée :

 

9° jour – Miyajima

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