Samedi 31 mars 2012
Pendant la nuit j’ai crû entendre la pluie tomber ….
Levée très tôt ce matin. Petit tour au onsen pour une douche rapide en compagnie d’une maman et de ses deux enfants.
M’habiller vite-fait, ranger toutes mes affaires et hop, direction le petit déjeuner, un peu redouté.
Mon estomac si confiant la veille, la ramène un peu moins ce matin…
Mes yeux sont plus charmés que mes papilles. J’ai un peu de mal avec ce type de repas le matin…
Mais sachant que je vais pas mal crapahuter aujourd’hui, je me force à tout finir ou presque …
J’attrape le train de 8 heures en direction du Mont Koya. Le temps est maussade mais il ne pleut pas.
Pas encore …..
Deux trains et une heure plus tard, j’arrive à la station de Gokurakubashi pour monter dans le funiculaire qui grimpe à 900 mètres d’altitude. La pluie se fait de plus en plus intense …
Arrivée à Koyasan, il me reste encore le trajet en bus à effectuer pour arriver à destination. Je choisis le ticket qui m’emmène au vaste cimetière Okuno-in. Mais chemin faisant, je préfère descendre dans le centre du village pour m’équiper d’un parapluie. Il pleut vraiment beaucoup…
Je commence déjà inconsciemment à faire le deuil de cette journée quand je regarde mon jean trempé jusqu’au genoux. Après une halte à l’office de tourisme, équipé d’internet, j’écris quelques mails espérant une accalmie.
Mais je n’ai pas fait tout ce chemin pour rédiger trois petits mails, aussi je ressors pour visiter les alentours.
C’est très frustrant de ne pouvoir profiter de tous les magnifiques temples dispersés à quelques centaines de mètres de moi seulement, surtout après avoir parcouru tout ce trajet depuis Osaka. Je prends quelques tristes photos depuis mon abri et prends la décision, seulement deux heures après être arrivée, de repartir vers ma destination suivante : Fukuyama.
Je quitte donc le Mont Koya avec un beau parapluie transparent en me promettant de revenir un jour !
Comme à chaque fois que le temps est déplaisant, l’avantage est de ne pas être noyée dans la foule. Koyasan est un lieu hautement touristique mais aujourd’hui nous ne devions être pas plus de 10 touristes dans les rues détrempées. Faut positiver !
Aujourd’hui j’aurai quand même vu des trains magnifiques.
De retour dans le labyrinthe de la gare de Namba, grâce à mon fil d’Ariane je récupère, non sans joie, mon gros sac orange, un peu honteuse de l’avoir abandonné dans une consigne automatique toute la nuit.
Deux heures plus tard, j’arrivais à Fukuyama dans la préfecture d’Hiroshima à 200 kilomètres au sud-ouest, sous un magnifique soleil !!
Intégralité des photos de cette journée :
5° jour – Koyasan |
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