Kyoto 2017 – Fushimi Inari et Arashiyama

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Lundi 27 Novembre 2017 – Suite


Je fuis donc la cohue du Temple Tofokuji et me dirige maintenant, à seulement une station de train plus loin, à Fushimi Inari, un sanctuaire shinto qui compte la bagatelle de 10 000 toriis que j’avais adoré à mon premier voyage en 2012. Là, pas d’érable donc à priori je vais trouver zen et sérénité.

Mais les petits quais de la petite gare qui doit être déserte hors saison sont remplis … mince, qu’est ce qu’il leur prend au gens ? Quand le verre déborde il y a de l’eau partout.


kyoto-2017-tofukuji gare

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Du coup, comme il y a du monde cela fait monter la proportion de filles habillées en kimonos et c’est super joli.


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Le bas du sanctuaire comprend plusieurs bâtiments, cours et allées.


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Ce sanctuaire est connu pour ses deux passages en forme de tunnel de toriis rouge vermillon que l’on prend dans un sens et puis dans l’autre, au retour.

Bon … Cela devient presque risible de voir autant de monde cette fois-ci. Rires nerveux …


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Pour avoir une idée de la sérénité dégagée par les tunnels, il faudra se référer aux photos prises en 2012 pour voir ces tunnels vides même si à l’époque je me souviens avoir attendu un peu qu’il n’y ait personne.
La photo au dessus à droite, sans personne cette fois-ci a été prise dans l’interstice réduit entre les deux tunnels où personne ne peut passer !


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Le lieu est absolument immense. Les touristes se concentrent essentiellement sur les premiers chemins mais il y a la possibilité de tout parcourir pour faire une petite rando. Et partout, on marche sur les sentiers parsemés de toriis. Plus on s’éloigne et on prend de la hauteur et plus les tunnels de toriis se vident et les lieux respirent le calme.


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Donc j’ai continué là où les gens n’allaient plus et j’ai traversé de belles bambouseraies avec leurs troncs d’au moins 20 cm de diamètre. C’est très bien car la bambouseraie d’Arashiyama que je prévois de visiter ensuite sera plongée dans le noir vu que j’y arriverai trop tard.


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Je n’ai pas été très loin par rapport à tout le parcours possible mais il n’y a pratiquement plus personne maintenant.


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Mais bon je marche, je marche, et le temps passe.

Il faut aussi que j’aille à Arashiyama tout à l’ouest de Kyoto à une petite heure de train avec la correspondance.

Donc je sors de ces bosquets mais je me retrouve en pleine campagne et mon GPS me dit que, ben, ce serait mieux de reprendre le même chemin qu’à l’aller.

Allez on plie les gaules et on reprend le train.

J’arrive à 14h30 à Arashiyama et le temps étant bien couvert la luminosité décroit beaucoup.
Arashiyama, c’est un lieu étendu à l’ouest de Kyoto où il y a une large rivière et un pont, quelques temples bien sûr et une belle bambouseraie.
Le truc en plus cette fois-ci c’est les couleurs d’automne sur les collines.
Pour y arriver depuis la gare c’est un bon kilometre qui se finit par une pagaille de boutiques à touristes.
Les trottoirs, pourtant assez larges, sont plein à craquer et des gens en uniforme règle la circulation des piétons qui ont tendance, comme moi, à passer sur la route pour avancer plus vite. De nombreuses voitures de luxe pour la plupart et beaucoup de taxis qui emmènent les dames en kimonos au plus près du pont.
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Moi, je speede un peu car si je veux mes couleurs automnales c’est le moment. Mais bof quand j’arrive au pied du pont qui jouxte les collines la lumière est pourrie. Ben c’est raté. Tant pis je forcerai la saturation sur les photos.


kyoto-2017-arashiyama

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Du coup j’abandonne l’idée de faire un magnifique jardin japonais ça vaut pas le coup et vais me balader en rejoignant la bambouseraie à un petit kilomètre. Je fais une pause dans un coin tranquille pour manger mon pic-nic enfin, car je n’ai pas eu l’occasion d’être posée, tranquille, sans trop de monde. Il fait presque nuit quand j’arrive aux bambous. Bon ….


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Allez je rentre retrouver ma foule à Osaka. Inutile de préciser que le train de retour est bondé.

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