Samedi 9 avril 2016
Je continue mon circuit en direction d’Osaka où je vais me poser pour cinq jours. La journée va être uniquement consacrée à la visite du sanctuaire shinto Heian-jingu qui se trouve à Kyoto car j’ai pas mal de trajet depuis Kanazawa.
J’ai rendez-vous à la gare d’Osaka à 13 heures avec Isuzu, habitante d’Osaka, avec qui j’avais sympathisé lors de mon premier voyage en 2012 et que je revois à chacun de mes passages en ville.
Je pars donc vers 9 heures ce matin pour deux heures et demi de train vers Osaka. Le temps de poser ma valise à l’hôtel proche du métro, c’est pratique, et me voilà à l’heure sur le quai de la gare.
Hop, on monte dans le train pour Kyoto. C’est à peine une demi-heure de train pour rejoindre l’ancienne capitale japonaise et donc les hôtels y étant plus chers, je me pose toujours à Osaka dont j’aime l’ambiance et les gens plus décontractés. La preuve, une des rares personnes qui m’a abordé au Japon est Isuzu, alors que nous étions dans le train de la Loop line. Son anglais est impeccable, ce qui lui donne un avantage par rapport à ses compatriotes qui souvent ne parlent pas l’anglais et du coup n’osent pas communiquer avec les touristes.
De la gare, il faut encore une demi-heure de bus pour atteindre le sanctuaire au nord-est de la ville. Le bus nous dépose à côté de l’immense torii rouge vermillon que j’avais souvent vu de loin sans avoir eu l’occasion de m’en approcher. Difficile de le louper avec ses 25 mètres de haut, il marque l’approche du sanctuaire.
Depuis le torii c’est une petite marche qui fait passer sur un canal puis au travers du parc Okazaki. Les cerisiers du canal sont encore un peu fleuris bien qu’à Kyoto ce soit la fin de la saison des sakuras.
Nous voici arrivées devant la porte principale Otenmon.
Derrière, on se retrouve dans une immense cour recouverte d’un fin gravier blanc qui crisse sous les pas des visiteurs. Devant soi, trône, le hall principal et ses deux tours de chaque côté.
Le lieu est gigantesque. Plusieurs bâtiments du même rouge vermillon ferment la cour rectangulaire. Il y a pas mal de monde mais c’est normal c’est Kyoto en avril.
Outre la beauté du sanctuaire, on peut se délecter des derniers cerisiers en fleurs de la saison qui fleurissent plus tardivement ici. Ceux sont des cerisiers pleureurs « shidare zakura » aux petites et délicates fleurs rose.
On les aperçoit depuis la cour mais la visite du jardin derrière le hall principal permet de profiter du grand jardin. L’entrée est payante à 600 yens.
Les cerisiers sont entretenus et des tuteurs de bambous retiennent les branches trop chargées.
L’endroit est connu pour la floraison tardive et attire de nombreux visiteurs. Du coup, on piétine pas mal dans les petits chemins. La suite de la visite conduit au bord de plusieurs étangs. C’est tant mieux, on est moins entassés.
Le point culminant du jardin est sans doute le long pont couvert en bois qui traverse le plus grand étang.
Je finis ma journée dans un restaurant de tempura avec Isuzu à Osaka. C’est un vrai avantage de diner avec une japonaise car elle commande pour moi. Pas besoin de se tordre l’esprit à savoir ce que l’on commande et comment le demander. Isuzu me raccompagne ensuite à l’hôtel pour être sûre que je me perde pas, même si je lui ai bien expliqué que je n’aurai aucun souci. C’est sa façon d’être hospitalière. Les rares fois où je passais du temps avec quelqu’un ici, à chaque fois, les personnes me raccompagnaient.