Tokyo 2017 – Jardin de Rikugien et Parc Inokashira

tokyo-2017-parc-inokashira

Jeudi 30 Novembre 2017


C’est mon cinquième voyage au Japon mais c’est la première fois que je vais à Tokyo en automne !

Le jardin Rikugien revient de nombreuses fois sur les sites internet comme un des plus beaux endroits en cette saison. Ensuite,  j’irai du côté de Kichijoji pour visiter ce quartier et le parc Inokashira où se trouve le Musée Ghibli.

Arrivée la veille à Tokyo après trois heures et 550 km de train depuis Osaka, je rejoins mon hôtel que j’ai choisi à côté du métro Nyngyocho, pas très loin de la gare de Tokyo. C’est un quartier que j’aime bien, l’ayant découvert en 2012 pour ma première fois au Japon. Bref, déjà des réflexes de « comme à la maison » quoi. Je suis allée en prendre plein les yeux à Akihabara dans la soirée puis dodo.

Oui, oui je sais une photo d’Akihabara sur un sujet relatif aux jardins japonais c’est pas à propos mais bon juste une. De toute façon je ne comptais pas en parler sur ce voyage car c’est toujours les mêmes photos que je prends là-bas.


tokyo-2017-akihabara

Je vais rester 7 nuits à Tokyo et je vais essayer de bouger pas mal depuis la capitale : Mont Fuji, Kamakura-Enoshima, Mont Takao et Singes de Jigokudani. Bon, j’ai eu les yeux plus gros que le ventre et n’ai finalement pas fait ni Takao ni les singes. Ce sera pour la prochaine fois en 2019 !

Je me réveille avec une météo menaçante et marche mon petit kilomètre jusqu’à la station de la compagnie de train JR de Shin-Nihombashi puisque j’ai mon pass pour quelques jours encore.

Le jardin Rikugien se situe à côté de la station Komagome sur la ligne JR Yamanote line ce qui est très bien pour mes petites économies. Malheureusement en sortant il se met à pleuvoir et je passe un peu de temps à chercher un parapluie transparant dans les konbinis du coin. En fait, je cherchais un modèle très particulier (le classique mais rétractable)  que j’ai vu à Osaka. Bon ben au bout de trois konbinis, je me suis rabattue sur le classique pas téléscopique. (Oui, je comprends, tout ceci n’est pas hyper intéressant mais je fais la collec …)

L’entrée du jardin côté nord se fait directement en sortant de la gare et coûte 300 yens. Je m’attendais à un gros afflux de visiteurs comme à Kyoto mais il n’y a pas grand monde. La visite se déroule autour de l’étang central.


tokyo-2017-jardin-rikugien1

tokyo-2017-jardin-rikugien

On trouve de nombreux chemins pour explorer tout le jardin en passant par des petits ponts de pierre, des îlots, des bosquets d’érables et bambous nains. Les espèces végétales présentes mettent en valeur le jardin pour chaque saison avec camélias, magnolias, hydrangeas, lilas, pruniers, cerisiers, azalées, etc…


tokyo-2017-jardin-rikugien

tokyo-2017-jardin-rikugien

Le clou de la visite étant pour moi le pont de pierre, Togeku-kyo constitué d’une plaque de pierre posée comme en équilibre sur un bloc arrondi, le tout dans un écrin de feuilles rouges des érables.


tokyo-2017-jardin-rikugien

tokyo-2017-jardin-rikugien

Je poursuis ma journée à Kichijoji. Comme c’est la quatrième fois que je vais à Tokyo pour une semaine à chaque fois, je commence à chercher des lieux moins connus à rajouter aux sites très touristiques que j’ai toujours plaisir à revoir.

Kichijoji se situe à une dixaine de kilomètres de Shinjuku, complètement à l’ouest du centre de Tokyo. C’est un quartier moins démesuré et plus tranquille que le centre . Encore une fois j’ai la bonne surprise de profiter des lignes de trains JR et ne pas payer le trajet.
C’est à Kichijoji que se trouve le musée Ghibli au milieu du parc Inokashira. Après une balade dans les très chouettes rues commerçantes autour de la gare et une pause repas dans un kaiten sushi au milieu des sushis qui se baladent sur leur petit tapis roulant et que l’on commande avec une tablette numérique, je rentre dans le parc Inokashira.


tokyo-2017-kichijoji-kaiten-sushi

Je ne m’attendais pas à trouver autant de momijis ici et leurs couleurs sont au top malgré la pluie.


tokyo-2017-parc-inokashira-3
tokyo-2017-parc-inokashira

tokyo-2017-parc-inokashira-4
tokyo-2017-parc-inokashira

Le parc est immense et je dois y passer plus de deux heures avant d’atteindre le musée Ghibli. Il faut dire que j’ai pris mon temps malgré la pluie car j’y ai vu un temple magnifique aux abords des chemins, un peu caché par la végétation. La toiture du temple de Benzaiten, couleur vert de gris est luisante sous la pluie.


tokyo-2017-parc-inokashira-benzaiten

tokyo-2017-parc-inokashira-benzaiten

c’est une très belle surprise de trouver ce temple aux façades rouges et bleues ce qui n’est pas si courant auquel on accède par un petit pont rouge encadré de haies de kakemonos.


tokyo-2017-parc-inokashira-benzaiten
tokyo-2017-parc-inokashira-benzaiten

tokyo-2017-parc-inokashira-benzaiten
tokyo-2017-parc-inokashira-benzaiten

J’essaie de rejoindre le musée Ghibli mais me perds un peu dans le parc. Je finis par arriver à son niveau mais de toute façon je ne peux pas y rentrer puisqu’il faut s’y prendre très longtemps à l’avance pour réserver son créneau horaire de visite. C’est une réservation un peu contraignante puisqu’il faut prévoir son planning et s’y tenir sans retard possible. De plus je ne suis pas très motivée pour y aller car il ne me semble pas créer une expérience comparable à celle vécue lors des projections des films de Miyazaki. Il n’est pas très grand, peu traduit en anglais et pas de photos possibles en intérieur.

Aussi je me contente d’en faire le tour et c’est quand même chouette de voir cette architecture très spéciale et la statue du robot géant du « Château dans le ciel ».


tokyo-2017-parc-inokashira-ghibli
tokyo-2017-parc-inokashira-ghibli

tokyo-2017-parc-inokashira-ghibli
tokyo-2017-parc-inokashira-ghibli

En rentrant vers la gare de Kichijoji, je discute avec une maman et sa fille japonaises qui étaient curieuses de savoir d’où je venais. Discussion sympathique à propos de ma région pendant un bon moment mais je finis par comprendre qu’elles voulaient m’inviter à consulter un site internet sur Jésus-Christ …..