Mardi 5 décembre 2017
Allez, aujourd’hui je m’en retourne à Asakusa. Au départ, j’aurais presque dit » retour par dépit » car mon passage à Tokyo devait servir de base pour partir explorer des lieux comme Takaosan, Nikko ou Nagano et les singes de Jigokudani. Mais cette fin de voyage me voit un peu vannée et la météo m’a donné le prétexte d’annuler finalement et de rester sur Tokyo. Bon ça va, c’est pas le Gers non plus, il y a moultes choses à voir et à faire !
Mais même si c’est la troisième fois que je vais à Asakusa, je continue de trouver cet endroit surprenant et tellement diversifié. En plus le ciel est d’un bleu intense.
Depuis mon hôtel à Nihonbashi, je rejoins rapidement la station de métro Asakusa Station situé au bord de la rivière Sumida.
C’est déjà en sortant du métro que le spectacle commence.
Un petit tour sur le pont rouge qui enjambe la rivière et mène à la Tokyo Sky Tree un peu plus loin pour me rapprocher de la sculpture de Monsieur Starck pour les bières Asahi.
Mais elle est un peu cachée cette année en raison de rénovations malgré tout la vue vaut le détour.
De retour à la station de métro au bord de la rivière, on trouve au pied du pont, les croisières en bateau que j’avais faite avec mes poussins en 2013. Juste à côté, au printemps on peut se balader parmi les nombreux cerisiers en fleur le long de la rivière.
Je me dirige maintenant vers le temple Sensoji qui est à deux pas.
Juste un boulevard à traverser sur lequel passent de charmants bus touristiques ou taxis colorés.
Puis, sur quelques mètres on longe des arcades et galeries couvertes bourrées de restaurants (dont un qui fait des tonkatsus d’enfer).
Tout d’abord, un petit tour à l’office de tourisme juste en face de la porte du temple pour avoir accès gratuitement à son dernier étage et profiter du point de vue.
Cet endroit ne doit pas être connu des touristes car il n’y a pas grand monde. finalement tant mieux pour moi car la terrasse n’est pas très grande et je peux m’en mettre plein les yeux. Que ce soit la vue sur la Sky Tree ou, celle, plongeante sur le temple Sensoji, sa pagode et sa rue commerçante.
J’ai aussi un gros faible pour les toits des immeubles. Avec ce ciel, c’est palace.
Avant d’arriver au temple Sensoji, on passe une première porte qui ouvre le bal sur une allée interminable pour celui qui n’est pas un fan de souvenirs. Par contre pour tous les autres c’est un petit paradis. Une chasse au trésor pour ramener un petit cadeau au pays. Il y a aussi à boire et à manger comme toujours.
C’est un peu la cohue quand même dans cette rue, forcément, au vu du nombre de touristes qui visitent Asakusa. Mais, tout au bout, on trouve enfin le Temple et sa pagode à cinq étages. D’un rouge rutilant qui s’accorde au jaune des ginkgos au meilleur de leurs couleurs en cette fin d’automne
En s’éloignant du temple Sensoji, les alentours sont tout autant captivants, que ce soit les contre-allées de l’allée commerçante dont les façades arrières des magasins sont toutes peintes de rouge ou les rue perpendiculaires qui sont également très vivantes.
Je tombe sur un magasin Don quijote qui est une chaine de gros gros magasins de tout et n’importe quoi à prix cassé.
Sur plusieurs étages, on peut toujours y trouver une bêtise à ramener aux copains.
Ils sont tous plus ou moins extravagants comme particulièrement celui d’Osaka à Dotonbori qui a en façade un manège de type grande roue. Ici, c’est un méga aquarium dans l’entrée.
Au fur et à mesure que je m’approche de Kappa-bashi qui est la rue des ustensiles de cuisine , je passe par un quartier qui associe le désuet et le décalé. On passe tout à côté d’un parc d’attraction.
Kappa-bashi est connue pour accueillir un grand nombre de magasins d’ustensiles de cuisine, céramiques et reproduction fidèles et brillantes de plats japonais qui envahissent les vitrines des restaurants. Bon, je pense m’être perdue car je n’ai rien vu ou presque.
Il est temps de quitter Asakusa. Bien que j’y sois déjà venue, j’ai encore trouvé des lieux inconnus.
Chaque rue que l’on découvre nous emmène vers une autre. Il doit falloir des jours pour tout voir.
Je marche vers Ueno qui n’est pas loin et attrape un train JR pour aller jusqu’à Meguro. Le trajet dure une demi-heure, le temps de me poser les jambes et de me rappeler que je n’ai pas mangé.
Je vais faire un dernier jardin japonais avant de partir demain et la liste des beaux jardins en automne mentionnait le jardin du Tokyo Art Museum Teien.
Je me retrouve dans un quartier plus calme comparé à Asakusa rempli de touristes.
Il y a la possibilité de ne payer l’entrée que du jardin et comme le jour touche à sa fin je me hâte vers le jardin japonais. Il est un peu perdu au fond d’un grand parc de pelouse et une fois atteint, je me retrouve presque seule
Je dois dire que ça repose après la cohue du matin. Les érables ont bien bossé cette année et ont déployé des couleurs extraordinaires (oui, oui, vraiment) pendant tout mon voyage.
Aujourd’hui, le froid est un peu tombé, les feuilles aussi d’ailleurs. Il reste ici ou là quelques couleurs chaudes dans les arbres mais on sent qu’il va falloir revenir un prochain mois de Novembre.